Voici un article qui me tient vraiment à cœur, voire rancœur.
La SNCF, plus communément appelée Société des Nantis des Chemins de Fer est aujourd’hui un syndicat, pardon une entreprise rapportant à peu près 9 milliards d’euros, ayant un budget annuel de 18 milliards d’euros et bénéficiant de quelques 12 milliards d’euros de subventions annuelles… Soit pour la petite histoire, l’équivalent d’un Crédit Lyonnais tous les deux ans payé par nos impôts.
Je ne parlerai même pas du financement des retraites… Vous voulez savoir ? Vraiment ? 14 milliards d’euros, toujours avec nos Impôts !
Commençons par les Syndicats, avec « Sud Rail » sans doute le plus charismatique d’entre tous, et de loin mais aussi l’inimitable « CGT », auxquels se mêlent toutes sortes de partis politiques, comme la fameuse LCR (Lutte des Classes Révolutionnaire).
Certes, il est inutile de rappeler la pénibilité du travail des voies du début du siècle jusqu’en 1960, date d’apparition des premières locomotives diesel.
Comment justifier la présence abusive d’une prime de charbon sur les fiches de salaire des conducteurs de trains fonctionnant à l’énergie électrique ?
Entre autres primes, nous retrouvons la Prime de fin d’année, la Prime de Travail (évidemment, il faut les féliciter de bosser), la Prime de parcours, la gratification des vacances (ne secouez pas votre écran !!!), la gratification annuelle d’exploitation, les indemnités pour heures supplémentaires, les allocations de déplacements qui sont net d’impôt, etc.…
Toutefois, le motif de la grève n’était pas rempli. Madame Idrac s’est donc avec raison dirigée quelques étages en dessous pour aller demander le pourquoi de cet oubli.
« On ne s’est pas encore mis d’accord sur le motif Madame ! »
Sachez également que si la SNCF représente 1 % des emplois en France, ses salariés cumulent eux 20% des jours de grève effectués !
Alors, direz vous encore « ils ont sûrement raison de faire grève » ?